Partager la publication "Trichotillomanie : faire face à la perte de cheveux"
Les pertes de cheveux ne sont pas uniquement dues à un stress ou encore aux effets secondaires liés au traitement d’un cancer ou une pelade… Elles peuvent également être dues à un trouble appelé la trichotillomanie. D’après des études récentes, 4% de la population serait touchée par ce trouble. Découvrons ensemble les symptômes, les solutions capillaires pouvant vous aider à face à cette perte de cheveux mais également un témoignage.
La Trichotillomanie : s’arracher les cheveux pour se soulager
Tout d’abord, la trichotillomanie fait partie des troubles compulsifs obsessionnels. Les personnes trichotillomanes s’arrachent ou s’épilent les cheveux, les poils de manière répétitive. Ce geste vise à compenser un moment de stress ou de nervosité dans lequel elle se situe. De plus, ce trouble mène à la disparition des cheveux, allant même jusqu’à l’alopécie d’une certaine zone. La majorité des personnes touchées par ce trouble sont des femmes adultes, dans 80 à 90% des cas.
Enfin, il est important de différencier la trichotillomanie, du but esthétique : cette maladie n’est pas causée dans un but esthétique mais à cause de différents facteurs engendrant du stress, de l’anxiété.
1. Les symptômes :
Selon les médecins, La trichotillomanie se diagnostique par :
- Un caractère obsessionnel,
- Une sensation de soulagement après le geste d’arrachage,
- L’absence d’autres troubles pouvant causer une perte de cheveux comme une pelade, une calvitie..,
- Des difficultés sociales et/ou professionnelles éprouvées par la personne touchée par ce trouble.
2. Des conséquences physiques et mentales
Le fait de s’arracher les cheveux, les poils peut entraîner des séquelles aussi bien mentales que physiques. En effet, les trichotillomanes font face à une perte de cheveux qui peut être la cause d’une alopécie sur certaines zones. Pour vous aider dans la reconstruction et vous redonner confiance le temps que vos cheveux repoussent, vous pouvez opter pour plusieurs solutions.
Des solutions à la perte de cheveux ?
De nombreuses solutions existent pour vous aider à reprendre confiance en vous le temps de la repousse de vos cheveux. De plus, vous pouvez éventuellement bénéficier d’une prise en charge par la Sécurité Sociale. Pour cela, vous pouvez vous rapprocher de votre médecin traitant.
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La perruque :
Premièrement, la perruque une prothèse capillaire complète conseillée pour le port quotidien. Vous avez un large choix pour trouver la perruque qui vous correspond parmi les perruques synthétiques, naturelles, longues, courtes, brunes ou blondes… Hommes et femmes y trouveront votre bonheur !
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La frange et le bonnet :
Puis, nous avons la frange qui est une prothèse capillaire partielle laissant votre cuir chevelu respirer. Elle se porte avec un accessoire capillaire comme : un bonnet, un bob, une casquette…
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Le volumateur :
C’est une prothèse capillaire partielle qui se clipse sur vos cheveux. A la différence de la perruque, le volumateur ne couvre pas l’entièreté de la surface de la tête. Mais la chevelure se positionne de la même manière que sur une perruque, se mêlant ainsi à vos cheveux. Disponible pour les hommes et femmes.
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Les accessoires capillaires :
Enfin, les accessoires capillaires sont par exemple : un bonnet, un turban, un bob ou encore une casquette. Ils peuvent être une bonne alternative.
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Les produits pour soulager et aider à la repousse :
Vous pouvez appliquer des produits d’aide à la repousse sur votre cuir chevelu, en parallèle du port de la perruque, d’une frange ou d’un accessoire capillaire. (le port d’une solution capillaire n’empêche bien évidemment pas la repousse de vos cheveux).
Le soin stimulant la repousse aura pour effet de redonner de la texture, de la densité et de la brillance à vos cheveux. Ce flacon permet de réaliser 2 cures de 3 mois en usage quotidien et le produit est respectueux de la nature et de vous même (sa composition : 98% d’ingrédients d’origine naturelle dont 86% sont issus de l’agriculture biologique).
Le témoignage de Laura
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A quel âge as-tu été touché par la Trichotillomanie ?
Je ne sais pas à quel âge. C’était comme inconscient au début. Nous nous sommes rendu compte de mon problème au début du collège mais cela datait d’avant.
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Sais-tu quel a été l’élément déclencheur ?
Non, on ne sait pas. Savoir la cause peut aider à lutter contre ce trouble. J’ai eu des événements chocs (traumatismes) : la perte de mes grands-parents très jeunes.
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Peux-tu nous décrire avec tes mots le trouble ? Pour quelles raisons as-tu été amené à faire cela ?
Dans des moments de stress : école, contrôles, surtout au collège et au lycée. Cela se passe par crise. Dès le premier tiré, je ressens un effet de soulagement et je me glisse dans une bulle : je suis ailleurs, dans un autre monde et c’est très dur d’en sortir. Cela peut durer longtemps (20aine de minutes) avec beaucoup de cheveux enlevés. Immédiatement après la crise, je ressens du regret, de l’énervement envers moi-même et j’ai peur que cela me fasse un trou dans mes cheveux. Je l’ai beaucoup fait sur ma raie afin de les cacher plus facilement.
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Comment te sentais-tu une fois ce geste effectué, mentalement et physiquement ?
Oui. Jamais de trous énormes mais environ un rond mesurant deux doigts (4/5cm de rayon) dans le pire des cas. Il se cache mais la repousse est difficile à camoufler.
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As-tu perdu beaucoup de cheveux au point d’avoir une alopécie partielle / par zone ?
Juste après la crise, je ressentais un grand soulagement (cela fait du bien sur les zones arrachées) mais ensuite un très grand regret et de la peur. J’avais des douleurs au niveau du cuir chevelu.
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As-tu ressenti le besoin de cacher cette perte de cheveux ?
Oui oui, vraiment. C’est une réelle honte, peu de personnes comprennent ce trouble, on ne veut pas l’expliquer/en parler. Dans mon cas, j’ai toujours réussi à le cacher.
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Avais-tu connaissance des solutions qui existaient ?
Il existe très peu de solutions/traitements à cette maladie car elle est peu connue. On peut juste recevoir de l’aide pour la cacher, l’accepter et comprendre les moments de crise pour les éviter et les contrôler.
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Peux-tu dire que tu es guérie ?
Oui, je pense. Même s’il m’arrive de recommencer sur quelques cheveux par moment de grand stress. Mais j’arrive à m’arrêter.
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Enfin, Que conseilles-tu aux personnes qui sont dans cette situation ?
Je dirais de garder espoir, même si chacun est différent. Il faut identifier les moments de crise et lutter mentalement au début des crises pour demander de l’aide à ses proches qui comprennent. Qui pourront détourner votre attention !
Merci Laura pour ton témoignage qui, je suis sûre, pourra aider plus d’une personne.
Si vous avez des questions à ce sujet n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sous cet article ou sur nos réseaux sociaux : @1001perruques. Nous sommes également à votre écoute du lundi au vendredi au 09.72.55.30.50.
Découvrez notre précédent article sur les accessoires pour se couvrir cet hiver.
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